Au cours du XXe siècle, des événements ont marqué l'histoire de la médecine : la généralisation des vaccins et la découverte des antibiotiques. Les premiers ont permis de prévenir la plupart des maladies infectieuses, les seconds de les guérir. Ces découvertes ont eu un tel impact qu'elles ont changé la façon dont les êtres humains mouraient. Les maladies infectieuses, principale cause de décès, ont été progressivement remplacées par d'autres - à savoir les maladies cardiovasculaires, cérébrovasculaires et les BPCO - à tel point que dans les dix premières causes de décès de l'humanité, il n'y a plus que deux infections : la pneumonie et les maladies diarrhéiques.

L'automne est le bon moment pour prévenir les maladies infectieuses, qui ont un impact plus important par temps froid. En plus des traditionnels vaccins contre la grippe et la pneumonie, le programme de vaccination de cette année inclut l'inoculation du vaccin anti-COVID. La pandémie est terminée, mais le virus demeure. Nous devons continuer à le protéger, en particulier les plus vulnérables.

Quant au vaccin contre la pneumonie - le vaccin anti-pneumococcique - il protège contre les pneumocoques, principaux agents responsables de la pneumonie. Toutes les personnes âgées de plus de 65 ans, même si elles sont en bonne santé, ou les personnes atteintes d'une maladie chronique, ou présentant un déficit immunitaire dû à une maladie, ou suivant des traitements immunodépresseurs (par exemple, des médicaments contre le cancer ou les maladies auto-immunes) doivent mettre à jour leur calendrier de vaccination antipneumococcique (en général trois vaccinations). Les lignes directrices de la DGS stipulent que le vaccin est gratuit pour certains groupes de personnes malades (par exemple, les personnes sans rate, atteintes d'un cancer ou du SIDA).

La troisième infection à prévenir est la grippe, causée par un virus respiratoire qui, en raison de ses mutations fréquentes, nécessite une mise à jour des vaccins et une administration annuelle.

La grippe étant une maladie infectieuse hautement transmissible, les groupes prioritaires pour la vaccination vont bien au-delà de ceux indiqués pour le vaccin antipneumococcique. Outre la protection individuelle, l'objectif est de prévenir la transmission de la grippe dans les lieux à forte concentration de personnes, tels que les hôpitaux, les prisons et les établissements d'hébergement pour personnes âgées. Le personnel et les usagers de ces institutions doivent être vaccinés. La même attitude est recommandée pour les professionnels de santé et les soignants des personnes fragiles.

Cette année, les vaccins COVID et contre la grippe seront administrés gratuitement dans les pharmacies pour certains groupes prioritaires.

La vaccination des adultes ne se limite pas aux trois vaccins recommandés ci-dessus. Si vous avez plus de 65 ans, parlez-en à votre médecin, car un nouveau vaccin vous attend : le vaccin contre le virus de l'herpès zoster
, responsable du zona.

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